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Moi mais pas que...

Mon coup de gueule en tant que « micro-influenceur » !

Micro-influenceur | Les Petits Riens blog lifestyle féminin

Oui le titre est volontairement provocateur mais cela fait plusieurs mois que j’avais envie d’écrire cet article. Alors aujourd’hui, on va parler « micro-influenceur« , marketing, marque, etc. Let’s go !

Mais d’abord commençons par le commencement. Je suis ce qu’on appelle dans le jargon du web marketing, une « micro-influenceuse« . Qu’est-ce que cela veut dire ?

L’expression de micro-influenceur désigne la plupart du temps un influenceur social qui compte relativement peu d’abonnés par rapport aux « stars » ou vedettes des réseaux sociaux. Il n’existe pas de définition ou de seuil officiel pour déterminer ce qu’est un micro-influenceur, mais on considère généralement qu’il s’agit d’individu comptant de quelques milliers à quelques dizaines de milliers d’abonnés.
Les micro-influenceurs sont globalement plus abordables et moins « gourmands » que les grands influenceurs et peuvent parfois être simplement « récompensés » par des invitations ou articles gratuits.
Rapportée à leur nombre d’abonnés, leur influence ou pouvoir de persuasion peut parfois être cependant plus important car ils sont souvent plus spécialisés et la proximité peut être plus importante avec leurs abonnés. Plusieurs études semblent logiquement montrer que l’engagement sur les publications des micro-influenceurs est en moyenne nettement plus élevé que celui observé sur les publications des stars des réseaux sociaux. Du fait de l’éventuelle spécialisation sur un domaine d’activité, l’affinité avec la marque ou le produit promu peut être plus forte. De plus, cette proximité potentiellement plus forte avec les abonnés peut également renforcer le pouvoir de prescription.

Source le site Définitions Marketing

Avec environ 5000 abonnés sur Instagram, 1750 sur Facebook, 1330 sur Twitter et 20 000 visiteurs par mois sur le blog, je réponds donc bien à la définition de « micro-influenceur« .

Les Petits Riens blog lifestyle féminin

Et c’est là que mon coup de gueule commence. Si vous reprenez la définition avec moi, on peut lire que certes j’ai moins d’abonnés que les « influenceurs » vedettes, mais que proportionnellement, j’ai plus d’influence auprès de ma communauté qu’eux. Alors pourquoi devrais-je accepter, je cite : « d’être simplement « récompensés » par des invitations ou articles gratuits. » ??

En tant que blogueuse « non star« , lorsqu’une marque me propose, via un partenariat, de tester un produit ou de découvrir la marque en question, il arrive que se pose la question de la rémunération. Si c’est une marque/produit que je désire tester (et donc que potentiellement j’aurais acheté), il m’arrive d’accepter de le tester en échange de visibilité (sous réserve que le produit m’ait plu bien sûr…).

Si le produit est relativement cher et que la marque me propose une réduction pour ma communauté (comme par exemple Sudio Sweden), souvent j’accepte également de ne pas forcément être rémunérée.

Mais parfois lorsqu’il s’agit d’un énième thé détox ou d’une énième crème pour le visage, « j’ose » parfois demander une rémunération en échange d’une photo sur Instagram ou d’un article sur le blog. Et la plupart du temps, j’essuie un refus poli de la marque. Quelques excuses : « On vous offre déjà le produit…« , « On vous propose de vous rémunérer en % (guère plus de 5%) sur les ventes que votre photo/article va générer, via un lien tracké, bla bla bla…« 

Petite précision : mes tarifs sont loin d’être extravagants : on est sur 30€ la photo sur Instagram et une centaine d’euros pour un article. Vous voyez pas de quoi en vivre… mais de quoi assurer les frais engagés pour le blog (hébergement, nom de domaine…) et se faire des petits plaisirs de temps en temps. Je précise qu’en tant que micro-entrepreneur, ces revenus (quand ils ont lieu d’être) sont déclarés, font l’objet de prélèvement de charges (22%) et entrent dans ma déclaration d’imposition.

Les Petits Riens blog lifestyle féminin

Lorsque j’accepte un partenariat, pour chaque produit que je reçois, je passe en mode « test ».

Pour cela, je commence toujours par prendre le produit en photo. Ensuite, je le teste dans des conditions réelles et souvent sur plusieurs jours/semaines en fonction du produit. Puis je retravaille mes photos et je rédige un article (et pas seulement un paragraphe ou trois mots). Je fais attention aux mots choisis afin qu’ils soient les plus justes possibles. Je partage mon article sur mes réseaux sociaux et je réponds aux commentaires sur le dit-produit quand il y en a…

Bref, cela me prends, je pense, autant de temps (voire même peut-être plus…) que pour n’importe quel autre « influenceur » qui ne serait pas micro.

Alors je pose la question aux marques et autres agences : pourquoi je devrais accepter « d’être simplement « récompensée » par des invitations ou articles gratuits. » ? Pourquoi ne pas rémunérer ce travail à la hauteur de la communauté du micro-influenceur ? J’ai bien conscience qu’on ne peut pas rémunérer tout le monde de la même façon, mais au prorata ce serait déjà bien non ?

Ah oui, quant aux « rémunérations en % des ventes générées, blablabla, via lien tracké« … Heu comment vous dire ? Déjà les liens trackés, je n’y crois pas trop. Imaginons, vous lisez mon article, vous aimez le produit, mais vous ne l’achetez pas tout de suite. Vous laissez passer quelques jours, puis vous décidez de franchir le pas : allez-vous vraiment revenir sur mon article pour cliquer sur le lien en question pour acheter le produit ? Non, vous allez directement sur le site rechercher le produit et l’acheter. Et hop, un % qui m’échappe… Mieux vaut un code personnalisé. Mais surtout, et là je m’adresse aux responsables des partenariats, vous accepteriez, vous, d’être payé comme ça, par exemple en fonction du nombre de micro-influenceur qui ont accepté votre proposition ? A ma connaissance il n’y a que les commerciaux qui sont intéressés aux ventes qu’ils font, non ? Et bien sachez-le, je ne suis pas commerciale ! Donc j’estime que tout travail mérite salaire.

C’est pourquoi j’estime que même un micro-influenceur est légitime pour demander une rémunération pour un partenariat et que des invitations ou articles gratuits ne font pas bouillir la marmite.

Voilà, je ne sais pas si cet article va faire bouger les choses… S’il va me blacklister auprès de marques… Ou s’il va tomber aux oubliettes aussitôt qu’il sera publié… Mais en tout cas, je tenais à partager ce « coup de gueule » ici même sur Les Petits Riens. Et arrêtons de prendre les micro-influenceurs pour des pigeons !

Bonne journée !

inter

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