Il existe des douleurs qui sont difficiles à soigner…
On croit aller mieux, que la blessure est refermée… Et il suffit d’un petit rien, anodin, pour que la blessure se rouvre… Comme si elle n’attendait que cela…
Se met alors à suinter un liquide, pas du tout insipide, qui ronge doucement mais sûrement… On a beau la compresser, ne pas y faire attention, faire comme si elle n’existait pas, comme si on n’était pas blessée, cette douleur, sourde, est là et bien là.
Alors on sait qu’on n’est pas guérie et qu’on en a encore pour un bout de temps, avant ça aille mieux… Peut-être un jour, avec le temps… Qui sait ?
PS : il y a cette chanson de Rose – « L’acide » – qui illustre très bien ce billet
Pour une bise, un mauvais vent
Si le soleil ne m’atteint pas
Si le sommeil ne m’éteint pas
Si mes lèvres traînent mes chagrins,
Mes regrets de tout et de rien
Si mes rêves traînent le matin
Au lieu de vivre je me souviens…
Si je vis comme on parie,
Si j’écrase mon cœur vide
Pour en extraire l’acide,
Si je pleure ou si j’implore
Le ciel, la vie ou la mort,
Si je meurs et si je mords
…Alors j’y pense encore »