Les portes du Virgin des Grands Boulevards à peine franchies, et on bascule dans un autre monde, telle Alice aux Pays des Merveilles. Un monde où règnent le calme et la sérénité.
Tout d’abord, on est submergé par cette odeur si particulière, mélange subtil de papier et de bois. Rien à voir avec les magasins stéréotypés de la concurrence, aseptisés, qui finissent tous par se ressembler. Ici le parquet, patiné, résonne sous les pas des clients. Des clients qui ne trouvent pas spécialement ce qu’ils sont venus chercher mais qui apprécient le cadre et la gentillesse des vendeurs.
Au sous-sol, au détour d’un rayon, on tombe nez à nez avec des « monstres gentils », qui nous rappellent notre enfance. On se surprend à sourire… Les rayons, aérés, permettent de flâner, sans voir le temps passer. Chaque pas résonne avec ce son particulier, comme un métronome.
A l’étage des livres, on admire la verrière qui entoure l’espace de verdure. Pour peu qu’il fasse beau et un rayon de soleil vient illuminer tous ces livres, qui ne demandent qu’à être feuilletés. Et toujours ce bruit si particulier sur le parquet…
Les vendeurs diront qu’ils ne font même plus attention à ce lieu, si atypique, qui les entoure. Mais en insistant un peu, ils reconnaissent bien volontiers que c’est plus agréable de travailler ici que dans d’autres magasins.
Lorsqu’on pousse les portes pour ressortir, on est sereins, prêt à retrouver le flot incessant de la ville…
PS : le parquet sur la photo n’est pas celui du Virgin… mais celui de chez nous ! ^_^
PS2 : j’ai écrit ce texte lors de mon stage sur les techniques de rédaction journalistique, dans le cadre d’un exercice sur le reportage…