Aujourd’hui je vais vous parler de Juste avant le bonheur d’Agnès Ledig. Ce livre m’a été conseillé en même temps que Les gens heureux lisent et boivent du café. Je me doutais donc que c’était « dans la même veine »…
Culture
- il faut compter minimum 1h30 pour visiter l’expo
- elle se tient à la Cité du Cinéma à Saint-Denis, du 15 février au 30 juin
- il est conseillé de réserver ses billets à l’avance
- le prix des places est compris entre 17 et 22€
- pour en savoir plus Star Wars Identités
Mon Homme est un grand fan du cinéma des années 60. Il y a notamment deux films qu’il aime (et qu’on regarde systématiquement lorsqu’ils passent à la télé), ce sont « les tontons flingueurs » et « un singe en hiver ».
Aussi lorsque ce dernier a été adapté au théâtre, autant vous dire que ça a été une évidence pour y aller.
« Un singe en hiver », à l’origine c’est un livre d’Antoine Blondin. Il a été adapté au cinéma en 1962 par Henri Verneuil. Les dialogues sont de Michel Audiard et les deux acteurs principaux sont Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo. Autant vous dire que la pièce de théâtre s’attaque à du lourd, du très lourd même !
L’histoire est la suivante : Albert Quentin tient un hôtel avec sa femme à Tigreville dans le Calvados. Il a promis à sa femme de ne plus boire une goutte d’alcool. A la place il mange des bonbons. Mais un soir d’hiver, un client, Gabriel Fouquet, pousse la porte de l’établissement. Il vient rendre visite à sa fille en pension. Les 2 hommes vont vite se rendre compte qu’ils ont beaucoup de points communs, dont l’alcool qui les fait voyager…
L’adaptation a été faite par Stéphan Wojtowicz (qui joue également dans la pièce) et mise en scène par Stéphane Hillel. Le rôle de Gabin est repris par Eddy Mitchell et celui de Belmondo par Frèd Testot. La pièce est très fidèle au film, d’ailleurs les dialogues sont ceux d’Audiard.
Frèd Testot y est remarquable. Il s’inspire très largement de Belmondo, mais qu’importe, ça fonctionne. Il nous transporte à Madrid, dans les arènes de la corrida et on s’y croirait. Eddy Mitchell est légèrement en-dessous. Il semble réciter un peu trop son texte comme s’il craignait de se lâcher réellement, alors que le rôle l’exige. Bon il faut dire aussi que succéder à Jean Gabin ne doit pas être évident.
Toujours est-il que j’ai passé un très bon moment, aussi si vous avez l’occasion de voir la pièce, ne vous privez pas.
Un singe en hiver d’après Antoine Blondin et Michel Audiard, adaptation de Stephan Wojtowicz, mise en scène de Stéphane Hillel
Théâtre de Paris, tél. : 01 42 80 01 81
Du mardi au samedi, à 20h30 – Séance supplémentaire le samedi à 17h
Tarifs : de 22 à 52 € selon la catégorie
Bonne journée !
Samedi, nous sommes allés, mon Homme et moi, voir l’expo Star Wars qui a démarré le 15 février à la Cité du Cinéma. Parce que oui, il faut bien le dire, mais Star Wars c’est un peu notre génération tout de même !
Star Wars Identités n’est pas une simple expo sur les films et ses personnages mythiques. C’est un parcours initiatique, une quête de soi… L’idée de départ est la suivante : comment et pourquoi Anakin et Luke, ayant le même patrimoine génétique, élevés sur la même planète, ont évolués de manière si radicalement différente ?
Partant du fait que nos origines, nos influences et nos choix reflètent ce que nous sommes, Star Wars Identités explore le thème de l’identité à travers un parcours en 10 étapes durant lesquelles seront abordés les thèmes suivants : l’espèce, les gènes, les parents, la culture, les mentors, les amis, les événements de la vie, la profession, la personnalité et les valeurs. Le tout bien sûr replacé dans l’univers de Star Wars !
Au début du parcours, il nous faut d’abord choisir notre espèce, humaine ou pas. Puis à chaque étape, nous sommes invités à visionner des vidéos mêlant des extraits de Star Wars et des données scientifiques, génétiques et psychologiques.
De véritables costumes, des maquettes, des croquis, des explications sonores pour les personnages principaux et des anecdotes de tournage jalonnent le parcours, permettant au véritable fan d’en prendre plein les yeux !
A la fin du parcours, et du fait des choix que vous avez fait, vous visualisez le résultat de votre quête identitaire sous la forme d’un nouveau personnage Star Wars unique.
Pour ma part, j’ai adoré l’exposition. Tout d’abord parce que entre les costumes, les maquettes et autres explications sonores, on en apprend vraiment beaucoup sur la saga. Ensuite j’ai trouvé la quête sur son identité vraiment intéressante et très bien amenée, notamment avec le parallèle entre Anakin et Luke. Comment notre éducation, les épreuves que nous traversons, les rencontres que nous faisons, les valeurs qui nous importent, influent sur notre identité !
Bref, je ne peux que vous inviter à vous y rendre, que vous soyez fan de Star Wars ou pas !
Je vous laisse avec quelques photos de l’expo (mais pas trop pour ne pas trop dévoiler…) et mon personnage Star Wars (dont je suis trop fière !).
Informations pratiques
Bonne journée !
Aujourd’hui je vais vous parler (et j’espère vous donner envie) de l’exposition Roy Lichtenstein, que j’ai vue cet été. Et qui m’a enchantée… Bon faut dire que j’aime beaucoup le Pop Art alors forcément ça aide !
L’exposition regroupe plus d’une centaine d’œuvres et il s’agit de la première rétrospective complète de l’artiste. Le parcours de salle en salle est chronologique. On voit donc l’évolution de Lichtenstein et on se rend compte qu’au delà du côté un peu fun du pop art, il a revisité les plus grands artistes et mouvements, faisant de lui un véritable artiste postmoderne.
Il revisite les thèmes traditionnels du peintre, comme les paysages, la nature morte, l’atelier de l’artiste ou encore le nu. Véritable touche à tout, l’exposition présente également des estampes et des sculptures tout en couleurs.
Son style est efficace, fait de lignes nettes et de pointillés par milliers. Pourquoi des pointillés ? En fait il s’est inspiré d’agrandissements de trames d’imprimerie et de couleurs primaires. On a surtout en tête ses « comics » si célèbres. Mais durant la seconde moitié de sa vie, il a beaucoup dialoguer avec les grands maîtres comme Picasso, Matisse,…
Lors de cette expo, j’ai tout particulièrement aimé la dernière salle, donc ses dernières œuvres. Il a revisité le thème du paysage, en s’inspirant de peinturées chinoises. Beaucoup moins colorés que le reste de ses œuvres, il se dégage de ces tableaux, une véritable ambiance zen !
Si vous ne connaissez pas Roy Lichtenstein ou si vous souhaitez voir ses œuvres, vous avez jusqu’au 4 novembre pour vous rendre au Centre Pompidou.
Bonne journée !