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septembre 2013

    Culture

    Asaf Avidan à l’Olympia

    Lundi dernier, Asaf Avidan était en concert à l’Olympia… Et j’y étais !

    Et oui souvenez-vous, en février je vous faisais part de mon coup de cœur pour ce chanteur… Et je vous disais aussi que j’étais dégoutée de ne pas pouvoir le voir sur scène en avril. Heureusement devant l’engouement, il proposait de nouvelles dates en septembre. Je n’allais pas rater ça !

    Après une première partie assez « bluesy-rock » (je sais pas si ça existe mais ça répond assez à mon ressenti), il est arrivé sur scène accompagné de 5 musiciens (2 mecs, 3 nanas dont la première partie).

    Sa voix est encore plus envoutante en live. J’ai vraiment été impressionnée. Elle est si puissante et en même temps semble si fragile, si « à vif ». Il est très à l’aise sur scène, et très bavard ! Il parle de tout, de sa vie, de ses amours, de son inspiration. Les musiciens sont excellents, un vrai groupe rock-folk avec une vraie énergie.

    Je n’ai pas vu passer les deux heures et je n’ai pas été déçue par cet artiste. Bref, s’il est en concert près de chez vous, n’hésitez pas !

    AsafAvidanOlympia

    Bonne journée !

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    Moi mais pas que...

    La discrète

    J’ai toujours été discrète… Comprenez par là « je ne mets pas en avant ».

    D’aussi loin que je me souvienne, petite j’étais celle qu’on ne remarquait pas. En classe, en parfaite bonne élève mais très peu sûre de moi, je ne me faisais pas remarquer. J’avais la bonne réponse mais je n’osais pas toujours lever la main…

    Au fil des années, ce trait de caractère ne s’est pas effacé. Il s’est même légèrement aggravé à l’adolescence je dirais. Les changements du corps, les relations avec les garçons, c’était difficile et compliqué…

    Mais j’ai traversé ces périodes tant bien que mal… Et j’ai fini par rencontrer mon Homme.

    Et puis le monde du travail a fait son entrée en jeu. Tout comme à l’école, sur mon lieu de travail, je suis discrète. Mais lorsque je dois m’exprimer en réunion ou défendre un projet, je sais prendre la parole, je ne suis pas morte de trouille et tout se passe bien, je vous rassure.

    Cependant, les gens ont une image de moi totalement faussée je trouve. En effet, les gens font l’amalgame entre la discrétion et la timidité. Je veux bien être discrète mais je ne suis pas timide ! Et à 40 ans, je ne supporte plus lorsqu’on me « définisse » comme quelqu’un de timide.

    Non je ne suis pas timide. Je ne reste pas bloquée lorsque je dois prendre la parole en public… Je ne reste pas bloquée lorsque je dois aller vers des inconnus et faire leur connaissance… Je ne rougis pas comme une pivoine lorsqu’on me fait des compliments…

    En revanche, oui je suis discrète, dans le sens où je ne vais pas me mettre spontanément en avant. Je ne vais pas accaparer l’auditoire en racontant ma dernière sortie ciné… Je ne vais pas spontanément lancer la discussion lorsque je suis dans un groupe, sur tel ou tel sujet d’actualité. Mais si on me demande mon avis sur tel sujet ou si on me demande ce que j’ai fait ce week-end, alors je vais parler et m’exprimer… Et peut-être même que si le sujet me passionne, on ne pourra plus m’arrêter !

    En fait, j’écoute les autres et m’exprime lorsqu’on me donne la parole. En somme je suis bien élevée !

    Alors arrêtons de confondre timidité et discrétion !

    LaDiscrete

    Bonne journée !

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    Petits Looks

    Mango versus IKKS

    La rentrée approche à grands pas… Enfin pas vraiment pour moi qui suis encore en vacances, mais force est de constater que les nouvelles collections fleurissent déjà un peu partout, avec un avant-goût d’automne.

    Je continue donc à remplir mon Pinterest de wishlist à gogo ! Avec toujours un goût plus que prononcé pour le glam rock (ou appelez ça comme vous voulez) qui semble être LA tendance pour cet automne si j’en crois le magazine Marie-Claire de septembre !


    Marie-Claire-sept13

    Or dès que j’entends glam rock, je pense IKKS ! Bien sûr à peine sortie, je me suis ruée dans une boutique IKKS pour voir « en vrai » la nouvelle collection… qui est à tomber ! On retrouve tout ce que j’aime : les jeans slim, les bottes de motarde, les t-shirts rock n’ roll et les vestes de tailleur qui apportent la pointe d’élégance nécessaire pour ne pas tomber dans le vulgaire !

    Mais le souci c’est le prix. Je dois reconnaître que IKKS n’est pas une marque abordable par tout le monde. J’en ai bien conscience. Or je pense qu’on peut facilement trouver des looks identiques dans des enseignes bien moins chères.

    Prenons au hasard Mango ! Je dois l’avouer à une époque Mango et moi nous étions fâchés ! Déjà parce que je ne trouvais pas vraiment les collections intéressantes pour moi, mais surtout parce que le peu de vêtements que j’essayais ne m’allait pas. Il ne faillait pas de hanches, pas de poitrine… Bref j’avais lâché l’affaire ! Mais ça c’était avant… Car visiblement ils ont revu leurs tailles et leurs coupes. En effet qu’il s’agisse de ma petite veste blanche, de mon boyfriend ou de la dernière petite robe chemise sur laquelle j’ai craquée (shame on me!), tout me va en prenant ma taille. Or aujourd’hui je trouve la nouvelle collection particulièrement intéressante et dans l’air du temps.

    Mais revenons au titre même de cet article : Mango versus IKKS… Je me suis donc livrée à un petit exercice. J’ai créer un look qui me correspond, à savoir un slim, un top, une veste, des bottines et un sac, et j’ai fait mon shopping (virtuel hein le shopping, je rassure mon banquier… et mon Homme !) chez IKKS et chez Mango. Et ça donne ça !

    Mango-vs-IKKS

    Déjà je n’ai eu aucun mal à shopper le même style de vêtement. Comme quoi tout le monde copie sur tout le monde…Ensuite il faut bien avouer que la différence de prix est plus que considérable : 315€ chez Mango contre 1010€ chez IKKS !

    Alors peut-être que la qualité n’est pas la même, que la fabrication n’est pas réalisée au même endroit, etc. En attendant c’est bien que la mode se démocratise je trouve, comme ça, toutes les bourses y trouvent leur compte. Et puis surtout que moi au final ce que j’aime c’est mixer les marques, afin d’éviter d’être habillée entièrement en telle ou telle enseigne.

    Voilà, j’espère que ce petit billet vous a plu… Si c’est le cas, il y en aura peut-être d’autres au fil du temps… En attendant n’hésitez pas à visiter mes looks virtuels que je créée chez Stylight (ça m’amuse toujours autant !).

    Bonne journée !

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    Geekette

    Je ne suis pas de la génération Y, et pourtant…

    L’Humain a ce besoin physique de ranger les choses dans des cases ou de coller des étiquettes à tout va. Ça le rassure. Et c’est comme ça que l’on se retrouve selon son année de naissance, affubler d’un nom de génération.

    Il y a les Baby-boomers, pour les personnes nés après la guerre et jusqu’en 1959. Ensuite la génération X, dont je fais partie, pour les gens nés entre 1960 et 1979. Puis la génération Y pour ceux nés entre 1980 et 1994… Et arrive la génération Z pour tous ceux nés après 1994… C’est comme ça, chaque nouvelle génération pousse l’ancienne !

    A chaque génération correspond des éléments caractéristiques, reflets de l’époque traversée. Pour les Baby-boomers, c’était la fin de la guerre, il fallait tout reconstruire. Le travail était florissant, la croissance également… Les naissances ont explosé (d’où le nom de la génération). La famille est une valeur importante à leurs yeux, ainsi que le travail.

    La génération X a eu moins de chance. Cette génération (la mienne donc) a vécu une transition sociale. On a vu la fin de l’URSS, la chute du mur de Berlin, l’apparition du sida et le chômage. De petits boulots en petits boulots, cette génération ne cherche plus à « faire carrière » dans son entreprise (d’ailleurs souvent elle ne peut pas, CDD oblige). Elle veut réussir en étant son propre patron. C’est l’avènement de Bernard Tapie ! Cette génération se marie, a des enfants… puis divorce. Les familles recomposées sont nombreuses.

    Vient ensuite la génération Y. Appelée également Digital Native, cette génération connaît depuis très jeune la télé, le téléphone mobile, l’ordinateur individuel et internet. Elle sait tout des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Pour cette génération, l’utilisation du web est une seconde nature. Ils n’ont plus de dictionnaires mais Wikipédia. Les réseaux sociaux font parti de leur quotidien, leur smartphone également. Ils veulent travailler mais cela doit s’équilibrer avec leur vie personnelle. Cette génération se caractérise par une non-transition entre l’enfance et l’âge adulte. Ils ne veulent pas renoncer à leur liberté tout de suite. Ils se marient donc plus tard, ont leur premier enfant plus tard… et encore quand ils se marient et ont des enfants !

    Bref, je ne suis pas de la génération Y, et pourtant… J’ai vite adopté les nouvelles technologies. Lorsque je ne connais pas quelque chose, Google est mon meilleur ami. Mon téléphone ne me sert pas qu’à téléphoner mais aussi à communiquer (par texto), à collaborer (sur les réseaux), à créer (en prenant des photos), à m’informer… Grâce à internet, j’ai des contacts à l’autre bout de la planète avec qui j’ai de vrais échanges. Je regarde la télévision tout en surfant sur la toile. Je veux réussir dans ma vie professionnelle mais surtout pas au détriment de ma vie personnelle.

    Bien sûr, rien n’est figé et ce n’est parce que je suis née dans les années 70 que je ne peux pas me retrouver dans les valeurs de la génération suivante…

    Je terminerai par cette citation de Henry David Thoreau :
    « Chaque génération se moque des vieilles modes, mais suit religieusement les nouvelles. »

    GenY

    Et vous alors, X, Y… ou Z ? ^_^

    Bonne journée !

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    Culture

    Jeune & Jolie de François Ozon : on n’est pas sérieux quand on a 17 ans

    Dimanche dernier, je suis allée au cinéma voir Jeune & Jolie, de François Ozon.

    Le synopsis est le suivant : le portrait d’une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons.

    Je n’en savais pas tellement plus. Je n’avais vu aucune bande d’annonce du film, n’avais pas suivi le Festival de Cannes (je ne savais même pas qu’il était en sélection)… Tout ce que je savais, c’est que le réalisateur était François Ozon, que j’aime bien ce réalisateur, et que le sujet traitait de la prostitution.

    François Ozon a voulu traiter le fait d’avoir 17 ans et de sentir son corps se transformer. La prostitution y est donc aborder de façon très « pudique », sans aucune perversion.

    Isabelle, magistralement interprétée par Marine Vacth, vient d’avoir 17 ans. La sexualité la travaille, comme n’importe quelle adolescente à son âge. Nous allons la suivre durant une année, faire sa propre expérience du sexe, sexe pas encore connecté aux sentiments qui vont avec.

    Chaque saison commence par le point de vue d’un des personnages qui entourent Isabelle (son petit frère, ses clients, sa mère, son beau-père) pour très vite revenir sur elle, imperturbable, impénétrable. Elle semble comme absente de sa vie. Elle se raconte sans émotion, impassible. Et c’est ce qui nous perturbe encore plus.

    J’ai bien aimé ce film (mais j’aime beaucoup François Ozon de manière générale), qui ne juge pas, qui raconte uniquement une histoire d’adolescente. Les acteurs y sont tous très bien, très juste, Géraldine Pailhas en mère complètement perdue,  et surtout Marine Vacth, aussi belle qu’énigmatique.

    J’aurais juste aimé qu’il creuse un peu plus ses personnages, notamment Isabelle… Mais c’est son parti pris de réalisateur. En tout cas, on en ressort pas tout à fait la même qu’en entrant… A voir !

    Bonne journée !

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